Le
geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de
noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser
(huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous
l'oeil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de
moustaches noires.
Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le
dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre
blanc, les rémiges primaires de ses ailes sont bleu vif et noires.
Le plumage des jeunes n'est complet qu'au bout d'une vingtaine
de jours, et se révèle plus terne que celui des adultes. Ils ne
possèdent que quelques stries blanches et noires au sommet de la
tête, alors que les adultes en possèdent une dizaine, et la
marque noire qui prolonge le bec est moins marquée que chez les
adultes. La femelle et le mâle ne se distinguent que par la
taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle.
Son chant est très
varié, passant de cris rauques, brefs, forts et stridents aux
gloussements, sifflements et parfois même à des espèces de
miaulements, on dit que le geai cacarde, cajole, cageole,
frigulote ou jase.
C'est en fait un bon imitateur et il a la capacité de reproduire
des chants ou des cris d'autres oiseaux et même de mammifères
comme le chat ou le cheval. À la fin de l'hiver et au début du
printemps il émet une multitude de sons inspirés de ceux qu'il a
entendus dans la forêt ou à sa lisière.
C'est au printemps, fin mars et début avril, lors de la période
de reproduction, que son chant devient le plus mélodieux et il
l'utilise comme outil de communication avec ses congénères
jusqu'à la formation des couples. Dès que la couvaison commence,
le geai des chênes devient pratiquement silencieux, et n'émet
plus qu'un léger gazouillement.
La femelle pond de 3 à 6 oeufs de couleur verdâtre, d'avril à
juin. |