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LES OISEAUX / LES PICS

Le Pic cendré (Picus canus),

Grauspecht- L 27-32 cm

Cousin du pic vert il en diffère par son chant plus mélancolique et plaintif et un plumage plus discret (pas de rouge).
Dans le groupe des pics, le pic cendré est de taille moyenne, tête et cou gris et une fine moustache noire. Il peut être confondu avec le pic vert car il est également verdâtre avec un croupion jaune. Cependant ce croupion jaunâtre paraît plus terne, moins doré. De plus, il est plus petit et il possède une tête grise et un dessous grisâtre. Une fine moustache noire balaye l'arrière du bec et un petite tache triangulaire noire macule la face juste en avant de l'oeil. Le mâle se distingue de la femelle par une tache frontale assez réduite d'un rouge vif. Les juvéniles ont des couleurs plus ternes, avec des barres sur les flancs. Le pic cendré paraît avoir une silhouette plus fine que le pic vert en raison sans doute de sa queue plus longue. La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leurs permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes. Il fréquente les forêts mixtes, les massifs de feuillus. Il affectionne plus particulièrement les hêtraies avec beaucoup de bois mort et d'arbres branchus dépérissant mais aussi les aulnaies et les frênaies avec souches gisant à terre. La présence de zones dégagées et ouvertes comme les clairières sont importantes pour son alimentation. C'est un oiseau qui excelle dans l'art de grimper. Les pics accomplissent leurs ascensions en enfonçant leurs ongles recourbés dans l'écorce des arbres puis prenant appui sur leur queue, effectuent de petits sauts. Contrairement au pic épeiche, c'est une espèce discrète surtout repérable par son chant au printemps. Il tambourine assez régulièrement contre les troncs d'arbres, plus souvent et plus fort que le pic vert, chaque série de coups n'excède pas les deux secondes.

Pour en savoir plus :

- K. Mullarney, L. Svensson, D. Zetterström, 2008. Le guide ornitho, édition Delachaux et Niestlé.

- P. Géroudet, 1998. Les passereaux d'Europe, tome 1 et 2, France, édition Delachaux et Niestlé.

- Ligue pour la Protection des Oiseaux www.lpo.fr


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